Comme milieu d'enseignement, de recherche et de vie, l'UdeM reconnait que l'inclusion des personnes en situation de handicap est une responsabilité collective qui doit se traduire dans l'ensemble de ses missions. Il s'agit d'un cheminement institutionnel qui requiert une volonté constante de remise en question, d'apprentissage et d'action soutenue.
Portraits
Pleins feux sur ceux et celles qui font une différence auprès des personnes en situation de handicap, qu’il soit visible ou non, dans la réalisation de leur projet d'étude ou de carrière.
Émilie SARRAZIN-CHALIFOUX
Conseillère aux étudiants en situation de handicap
Josianne ROBERT
Professeure, faculté des sciences de l'éducation
Annie SENÉCAL
Directrice attraction, mobilité et diversité des talents
« Je suis vraiment têtu ! Quand j’ai quelque chose en tête, je vais jusqu’au bout. C’est une forme de résilience. »
Ressources sur nos campus
Services à la communauté
Depuis 2022, le Bureau du respect de la personne reçoit et traite les signalements et les plaintes pour toute forme de discrimination ou de racisme, en plus de miser sur la prévention par la sensibilisation des membres de la communauté à ces questions.
Communauté étudiante
- Le Service aux étudiants en situation de handicap offre l’appui nécessaire aux étudiantes et étudiants en situation de handicap afin de les aider à réaliser leur projet d’études.
- Le répertoire des bourses pour les étudiants et étudiantes en situation de handicap recense l’aide financière qui leur est destinée.
- La Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM, par le Bureau des droits étudiants, propose un service de défense des droits et intérêts de ses membres en ce qui concerne les études.
Des gestes qui comptent
Un étudiant et deux étudiantes partagent leurs réflexions personnelles qui se transforment en gestes inspirants pour leur entourage.
Parce que croire en soi, demander de l’aide ou partager son histoire, ce sont des gestes qui comptent – pour soi et pour les autres.
L’équité comme facteur de réussite
Des réponses à vos questions pour mieux comprendre les droits des étudiantes et étudiants en situation de handicap à l’UdeM
Qu’entend-on par « personne en situation de handicap »?
Selon la loi québécoise, il s’agit de « toute personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l’accomplissement d’activités courantes ». Cela inclut les individus qui vivent avec une déficience auditive, visuelle ou motrice, mais aussi ceux qui ont des limitations pouvant restreindre leurs activités, bien qu’ils ne se considèrent pas forcément comme handicapés. Par exemple, les gens qui souffrent d’une maladie chronique invalidante, tels le diabète de type 2 ou la fibrose kystique, peuvent entrer dans cette catégorie. C’est aussi le cas de certaines personnes neurodivergentes, dont le cerveau traite l’information différemment en comparaison de la majorité de la population, que ce soit en raison d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), d’un trouble d’apprentissage ou d’un trouble du spectre de l’autisme.
Pour en apprendre davantage sur les différents types de troubles et déficiences, consultez le guide Le défi de l'intégration des étudiants en situation de handicap.
Comment l’UdeM contribue-t-elle à l’inclusion des personnes en situation de handicap?
La Charte des droits et libertés de la personne du Québec interdit toute forme de discrimination fondée sur des déficiences mentales ou physiques et prescrit un accès égalitaire à l’éducation. L’UdeM a l’obligation légale d’offrir aux étudiantes et étudiants désavantagés par un handicap des moyens qui leur permettent de réussir équitablement leurs études. C’est pourquoi ils peuvent bénéficier des services du Soutien aux étudiants en situation de handicap (SESH), qui a pour mission de les accompagner en leur recommandant diverses ressources, pédagogiques ou psychologiques, ainsi que des accommodements raisonnables en fonction de leurs besoins.
Prenez connaissance des différentes politiques d'accessibilité de l'UdeM :
En quoi consistent ces accommodements raisonnables?
Ils prennent différentes formes selon l’individu et son handicap, mais tous ont pour objectif de favoriser un apprentissage et une réussite scolaire équitables. Ainsi, une étudiante ou un étudiant ayant un handicap auditif peut être aidé par un interprète ou une personne pour prendre des notes lors de cours magistraux. Pendant un examen, dans le cas d’un TDAH, il est possible d’accorder du temps additionnel ou la permission de porter un casque antibruit pour mieux se concentrer, alors qu’une personne malvoyante peut avoir accès à un local individuel afin d’utiliser un logiciel de traitement de la voix. Ces accommodements doivent être raisonnables, donc sans contraintes excessives et facilement applicables, et ils ne doivent en aucune façon compromettre les objectifs pédagogiques d’un cours.
Consultez la conférence de Me Marc Santerre pour savoir comment répondre aux demandes d'accommodements.
Quelle est la marche à suivre pour bénéficier d’un accompagnement du SESH?
Pour avoir droit à ce service, l’étudiant ou l’étudiante doit prendre rendez-vous avec l’équipe du SESH et fournir un certificat médical confirmant le caractère significatif et persistant de son handicap. Au cours d’une rencontre préliminaire, on évaluera ses besoins et on lui recommandera certains accommodements sous la forme d’une lettre. Ce sera à l’étudiant ou à l’étudiante de communiquer avec sa faculté pour que ces accommodements soient mis en place en classe et lors d’examens. Si les accommodements recommandés sont considérés comme susceptibles de compromettre les objectifs pédagogiques du cours, le SESH agira comme médiateur afin de trouver un terrain d’entente convenant à toutes les parties.
Portrait de la population étudiante en situation de handicap
Le nombre d’étudiantes et étudiants accompagnés par le SESH :
- 2200 en 2018-2019,
- 3156 en 2022-2023.
La majorité des étudiants et étudiantes font appel au SESH pour un handicap invisible :
- 38 % ont un trouble déficitaire de l’attention,
- 16 % ont un trouble de santé mentale,
- 12 % ont un trouble d’apprentissage,
- 2 % ont un trouble du spectre de l’autisme.
Les accommodements les plus demandés :
- faire un examen dans un local distinct,
- avoir du temps additionnel pour faire un examen,
- utiliser un ordinateur ou une aide technologique.
udemnouvelles
- L’Association québécoise interuniversitaire des conseillers aux étudiants en situation de handicap voit à la création d’un réseau d’entraide, de soutien et de concertation tout en agissant à titre d’interlocuteur auprès de la communauté universitaire.
- Le site Web de l’Office des personnes handicapées du Québec offre plusieurs ressources, dont une série de huit capsules vidéos d’autoformation et un guide de bonnes pratiques.
- L’Observatoire sur la réussite en enseignement supérieur propose plusieurs ressources, récits de parcours inspirants, résultats de recherche, travaux de veille et outils.
- AMI est un organisme multimédia sans but lucratif au service de plus de cinq millions de Canadiennes et Canadiens aveugles, malvoyants, sourds, malentendants, à mobilité réduite ou incapables de lire les textes imprimés.
- Plusieurs services et mesures d’accommodement sont accessibles dès l’entrée dans le milieu universitaire pour faciliter la transition des étudiantes et étudiants en situation de handicap du collégial à l’université. À explorer sur cette page Web du gouvernement du Québec.
- Les pratiques inclusives en formation à distance- par Mohamed A. Ali-Benali, conseiller pédagogique au CPU.
- Promouvoir l'éducation inclusive, de l'Observatoire sur la réussite en enseignement supérieur (ORES).