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Université de Montréal

Communications

En tentant de comprendre les lois de l’Univers, on a créé le Web

Nous célébrons aujourd’hui l’anniversaire d’une invention encore toute jeune qui a redéfini la façon dont les gens communiquent entre eux. Le 12 mars 1989, Tim Berners-Lee, un informaticien employé par le plus grand centre de recherche mondial sur la physique des particules, le CERN, près de Genève, a eu l’idée de ce qu’on appelle aujourd’hui un navigateur Web. L’objectif était scientifique.

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Nous célébrons aujourd’hui l’anniversaire d’une invention encore toute jeune qui a redéfini la façon dont les gens communiquent entre eux. Le 12 mars 1989, Tim Berners-Lee, un informaticien employé par le plus grand centre de recherche mondial sur la physique des particules, le CERN, près de Genève, a eu l’idée de ce qu’on appelle aujourd’hui un navigateur Web. L’objectif était scientifique. De retour dans leurs universités respectives, les physiciens de 85 nationalités qui menaient des expériences au CERN avaient besoin d’un outil pour partager leurs résultats de recherche. Le World Wide Web a vu le jour, avec ses pages Web et ses hyperliens.

La technologie permettant aux ordinateurs d’échanger des données existait déjà depuis 20 ans, mais personne n’avait encore réalisé tout le potentiel de millions d’ordinateurs connectés sur un réseau mondial. Le Web est certainement l’une des innovations les plus importantes du siècle dernier. Pourtant, l’étincelle qui a tout déclenché ne vient pas d’une quelconque anticipation de la demande des consommateurs, elle provient plutôt d’un désir de collaboration entre chercheurs réfléchissant sur l’origine de l’Univers. Le Web est un sous-produit de la recherche scientifique, comme le sont les disques durs, les lasers et de multiples autres technologies qui donnent corps à notre société moderne.

Chaque année, le 12 mars pourrait être une occasion de réfléchir à l’importance de financer adéquatement la recherche dans tous les domaines, car, l’expérience nous le montre, on ne peut prévoir d’où proviendra la prochaine innovation qui changera tout.