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Université de Montréal

Communications

Le français fait notre force

Je profite de cette Journée internationale de la Francophonie pour vous raconter une anecdote.

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Je profite de cette Journée internationale de la Francophonie pour vous raconter une anecdote.

La semaine dernière, j’ai reçu à mon bureau une dizaine d’étudiants chinois aux cycles supérieurs venus me faire part de leur expérience de vie sur notre campus. Ces jeunes globe-trotters auraient pu étudier n’importe où dans le monde. Pourtant, ils ont choisi l’Université de Montréal. Pourquoi? J’ai été étonné d’apprendre que, pour plusieurs d’entre eux, le fait que nous enseignons en français avait été un facteur déterminant dans leur décision.

Ces étudiants sont ambitieux. Ils sont conscients que Montréal est la deuxième ville francophone en importance sur la planète, après Paris. Que le français est la troisième langue la plus valorisée par les employeurs dans le monde, après l’anglais et le mandarin. Et que pour sortir du lot en 2013, il ne faut pas seulement être excellent, il faut être différent.

La langue française confère à l’UdeM sa force et son originalité, comme l’exprime avec éclat la campagne d’affichage qui a cours sur notre campus. Parmi toutes les universités francophones, nous sommes celle qui fait le plus de recherche et celle qui est le mieux intégrée aux grands réseaux de recherche américains.

Nous avons un rôle de chef de file à jouer dans cet espace linguistique, culturel et fraternel que nous appelons la Francophonie. Parce que le savoir doit se construire et s’exprimer dans toutes langues.

« Chaque langue dit le monde et appréhende les enjeux contemporains à sa façon », note le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf. Perdre cette diversité serait perdre les différentes textures du savoir. Ce serait perdre toute sa richesse.