Ne désespérez pas, l’été s’en vient ! Je peux vous le confirmer de façon quasi scientifique : j’ai vu ma marmotte pointer son nez hors de son terrier. Si je dis « ma » marmotte, c’est parce que ce sympathique rongeur habite dans la butte gazonnée sous la fenêtre de mon bureau et qu’il me fait l’honneur de parades régulières, le printemps venu.
Ma marmotte n’est pas seule. Toute la faune sur notre campus s’éveille. Spirit et Roger, notre emblématique couple de faucons, couvent leurs trois œufs au sommet de la tour de l’Université. Leurs petits naîtront dans les premiers jours de mai et vous pouvez suivre l’évolution de leur famille sur leur page Facebook. Avec l’éclosion des bourgeons, les cinq ruches installées sur le toit du pavillon de la Direction des immeubles se mettront à bourdonner. Elles ont produit l’été dernier 800 pots de miel de grande qualité. Et déjà, l’observateur attentif verra grouiller des salamandres et des couleuvres dans nos boisés.
Nous ne réalisons pas toujours la chance que nous avons d’étudier et de travailler sur une montagne urbaine qui n’a pas été entièrement recouverte d’asphalte et de béton. Quelque 60 % de la superficie de notre campus est constitué d’espace non construit qui abrite un riche écosystème. Le mont Royal, par exemple, serait le seul endroit au Québec où l’on peut voir des phasmes, ces insectes qui imitent à la perfection des feuilles et des brindilles. Cette biodiversité est un trésor que l’UdeM protège et valorise de multiples façons.
J’en profite pour souligner le travail exceptionnel des Amis de la montagne qui organisent ce dimanche la 23e corvée du Mont-Royal dans le cadre du mois du mont Royal. Je remercie d’avance tous les participants bénévoles, au nom de la communauté universitaire … et de ma marmotte!