Contexte de la démarche
Pourquoi l’EDI ?
L’équité, la diversité et l’inclusion s’imposent aujourd’hui comme des questions fondamentales, tant pour la société que pour l’Université.
Diverses caractéristiques peuvent influencer l'expérience d'une personne, ses chances de vie et la construction de son identité. Cette diversité se décline en plusieurs marqueurs en constante évolution, entre autres le genre, l’orientation sexuelle et l’identité et l’expression de genre, l’âge, la condition sociale, la situation de handicap ainsi que le statut migratoire, l’origine ethnique, la langue, la religion et l’appartenance à un groupe racisé.
Les membres des Premiers peuples peuvent partager avec les personnes non autochtones diverses de ces caractéristiques et les besoins qui leur sont associés. Cependant, leur trajectoire historique, leur statut juridique, ainsi que leur situation présente exigent que les principes et les valeurs qui encadrent les relations de notre institution avec ces peuples et les actions qui en découlent soient spécifiques. Visitez le site Place aux Premiers Peuples
Une action de longue date
Depuis plus de 30 ans, l’Université de Montréal agit pour répondre aux enjeux d’équité, de diversité et d’inclusion liés à ces marqueurs dans des domaines tels que la formation, l’emploi, la recherche et la vie sur le campus
1988 | Obligation contractuelle du gouvernement fédéral |
1994 | Politique d’accès à l’égalité en emploi et en éducation pour les femmes |
2001 | Politique linguistique |
2002 | Politique sur l’adaptation à la diversité culturelle * |
2003 | Programme d’accès à l’égalité en emploi |
2015 | Politique de développement durable * |
2017-2019 | Place aux Premiers Peuples |
2017-2019 | Groupe de travail sur la stratégie de promotion du respect, de l’équité et de la diversité |
2017-2020 | Diversifier l’excellence – Plan d’action Équité, diversité et inclusion en recherche |
* Vous pouvez consulter les politiques sur le site du Secrétariat général de l’Université de Montréal.
Agir davantage contre les inégalités
Malgré des avancées appréciables réalisées au fil des ans, les inégalités persistent toutefois et certaines se redéfinissent
- C’est encore la classe sociale qui détermine l’accès à l’université, notamment chez les garçons ;
- Les femmes demeurent sous-représentées dans certaines disciplines et se heurtent au plafond de verre, tant dans les études que dans la carrière ;
- Les personnes handicapées ne bénéficient pas d’un plein accès à toutes les activités universitaires ;
- Les besoins de soutien croissant des étudiants aux prises avec des difficultés sur le plan psychologique ou cognitif ne sont pas entièrement comblés.
Par ailleurs, des problématiques émergentes liées au changement social demandent une réponse accrue, en ce qui concerne notamment :
- la nécessité que les Universités contribuent à la réparation des injustices historiques à l’égard des Premiers Peuples mise de l’avant par la Commission de vérité et de réconciliation;
- la présence croissante des étudiants issus de l’immigration, entre autres des « enfants de la Loi 101 »;
- l’importance de nouvelles bases d’identification et de mobilisation, telles l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre;
- l’allongement de la durée de la vie active qui accentue la présence de personnes aux parcours non traditionnels, tant en emploi que dans les études.
La diversité devient la norme
Alors que les groupes qui s’en réclament sont de plus en plus nombreux, la diversité doit être considérée comme la norme qui marque toutes les institutions plutôt que l’exception.
De plus, on prend aujourd’hui conscience de l’intersectionnalité des divers marqueurs chez les personnes qui les portent. En effet, une personne appartient souvent à plusieurs groupes minoritaires. La tendance dominante, aujourd’hui, dans les universités est donc d’aborder la diversité dans sa globalité, et de dépasser la simple égalité pour viser l’équité et l’inclusion.