Depuis plusieurs mois, il règne un certain pessimisme à Montréal. Pourtant, je suis de ceux qui continuent de lui prédire un brillant avenir.
Il faut prendre toute la mesure des défis de Montréal – et ils sont nombreux, c’est vrai – afin de pouvoir y apporter des solutions concrètes et durables. Mais il faut continuer de croire dans la résilience de notre métropole.
Nous serons bientôt appelés à choisir le prochain maire de Montréal. Les candidatures se confirment, les choix se dessinent plus clairement au fur et à mesure que nous nous rapprocherons de ce grand rendez-vous. Lors d’une allocution prononcée à l’invitation de la Chambre de commerce italienne au Canada, le 28 mai dernier, je me suis permis de dresser le portrait-robot du maire ou de la mairesse que je nous souhaites à tous, Montréalais.
Comme recteur de la plus grande université du Québec, je constate que la vitalité de plusieurs secteurs de notre métropole est intimement liée à la vitalité de nos universités. On ne le répète jamais assez : Montréal est la capitale universitaire du Canada.
Plus largement, j’espère de tout cœur un maire qui ravivera la fierté des Montréalais, qui aura une vision claire du développement de notre ville, qui aura de l’ambition et qui saura réaliser les multiples projets dont nous avons besoin.
Montréal est formidablement bien adaptée aux grands enjeux du 21e siècle. À nous de miser sur ses forces.