La première retombée d’une recherche, c’est de faire avancer une discipline et notre connaissance du monde. Mais il arrive que certaines recherches aient également des retombées hors du strict domaine du savoir. Retombées économiques, sociales, culturelles, politiques.
On a longtemps déploré le peu d’impact des travaux des chercheurs universitaires sur la société en général. Et dans les milieux universitaires francophones, il est parfois même de bon ton de revendiquer cette absence de retombées comme si c’était le critère définitif de la liberté universitaire.
Et pourtant, les universités québécoises sont de véritables vecteurs de l’innovation, qui n’ont rien à envier aux universités des autres provinces. Parue au début de l’été, une étude réalisée par The Impact Group n’a pas obtenu, à cet égard, toute l’attention qu’elle aurait dû. On y apprend que les universités québécoises – et l’UdeM au premier chef – se distinguent quand vient le temps de commercialiser les travaux de leurs chercheurs.
À l’échelle canadienne, l’UdeM, McGill et Laval occupent respectivement les 1er, 2e et 3e places au pays pour le nombre de demandes de brevet. L’UdeM se classe 2e, juste derrière Toronto, pour le nombre de brevets obtenus. En ce qui touche le nombre de divulgations d'inventions reçues de la part des chercheurs, l’Université de Montréal occupe le 4e rang, suivie de McGill (6e) et de Laval (10e). Et l’Université de Sherbrooke domine le classement établi sur la base des redevances sur recherches brevetées.
Bref, nos recherches changent le monde. Le monde du savoir, mais aussi le monde qui nous entoure.