Chers et chères membres de la communauté universitaire,
La Presse+ rapportait dans son édition du dimanche 4 février un cas troublant d’inconduite sexuelle de la part d’un de nos professeurs, aujourd’hui retraité, à l’endroit d’étudiantes de notre université. Les faits allégués remontent aux années 1990 et 2000, au moment où le professeur enseignait à l’Université de Montréal.
À la lecture de cet article, un mot me vient à l’esprit : « inacceptable ». Et ma première pensée va aux victimes. Cette affaire nous rappelle que, même dans les milieux les plus éclairés, de tels comportements existent et sont trop souvent tolérés ou cachés.
Tous et toutes, en tant qu’employés de l’Université de Montréal, nous avons la responsabilité d’aider les étudiants et les étudiantes qui se disent victimes de pareils comportements. Vous pouvez les diriger vers notre bureau d’intervention en matière de harcèlement (BIMH), qui est là pour recevoir leurs plaintes et pour leur offrir tout le soutien nécessaire. Sachez aussi qu’une personne peut porter plainte en tout moment, que les gestes commis l’aient été hier ou il y a plusieurs années.
L’Université de Montréal travaille activement, en ce moment, à apporter des modifications à ses règlements en matière d’inconduites sexuelles et à se doter de règles pour encadrer les relations entre étudiants et professeurs. L’Université intensifie également ses efforts pour aider nos gestionnaires et nos employés les plus susceptibles d’être interpellés par des personnes vivant une situation de violence à caractère sexuel. Dès le mois de mars, une formation intitulée « Des outils pour agir contre les violences à caractère sexuel » sera offerte.
Ce qui vaut pour les étudiants et étudiantes vaut également pour tous les membres du personnel. Si vous avez été victime d’une inconduite, vous pouvez, en plus de vous adresser au BIMH, vous prévaloir du Programme d’aide aux employés et à leur famille, gratuitement, de façon confidentielle et en tout temps.
Une immense prise de conscience est en train de se faire dans la société. C’est un changement salutaire et c’est un changement que nous accueillons très favorablement dans notre université.
Le recteur,
Guy Breton