Les universitaires sont les experts dans lesquels les Québécois ont le plus confiance. C’est ce que nous apprenions récemment dans un sondage annuel mené par la firme de relations publiques Edelman.
Ainsi, 63 % des répondants jugent les professeurs et les chercheurs « très crédibles » ou « extrêmement crédibles », un gain de 5 % par rapport à l’année dernière. En comparaison, les journalistes obtiennent un score de 44 %, les PDG de 38 % et les représentants du gouvernement de 36 %.
Je me réjouis du grand crédit dont jouissent mes collègues dans l’opinion publique. Cela signifie que la majorité des gens ont confiance dans notre système générateur de nouveaux savoirs, basé sur la liberté universitaire, la méthode scientifique et le jugement par les pairs.
Je vois aussi, dans la parution de ce sondage, l’occasion pour nous, universitaires, de jouer pleinement notre rôle public. À une époque où les opinions se mélangent aux faits, la méfiance du public reste un sérieux défi à surmonter. Et les universitaires ont une grande contribution à apporter : par l’enseignement et par la valorisation de la recherche auprès d’un large public.