Chers membres de la communauté universitaire,
Depuis une semaine, le Québec tout entier est secoué par une vague de dénonciations de violences sexuelles et d’actes de harcèlement. Les cas touchant des personnalités publiques font réfléchir et constituent, pour des victimes, un puissant incitatif à rendre publics de graves incidents qui étaient jusqu’alors passés sous silence.
Dans ce contexte très particulier, je tenais à rassurer les membres de notre communauté : votre université est à l’écoute. Plusieurs ressources sont à votre disposition, que vous soyez étudiant ou employé.
- Le Bureau d’intervention en matière de harcèlement (BIMH) dispose de l’expertise et de l’expérience nécessaires pour traiter les demandes d’information ou les dénonciations qui proviennent de tout membre de l’UdeM, étudiant comme employé. Ce service, qui est un modèle au Québec, est la porte d’entrée privilégiée pour ces questions.
- Les étudiants qui le souhaitent peuvent aussi faire appel au Centre de santé et de consultation psychologique, notamment pour obtenir des services d’aide psychologique.
- Pour les employés, il est possible de se prévaloir du Programme d’aide aux employés et à leur famille, gratuitement, de façon confidentielle et en tout temps : ce programme, dont l’offre a été complètement revue au cours de la dernière année, donne un accès rapide à des services d’aide, psychologique ou autre.
- Les gestionnaires peuvent se tourner vers leur partenaire de la Direction des ressources humaines pour être appuyés dans la gestion de cas qui leur seraient rapportés dans leur faculté ou leur service.
- Enfin, à travers la campagne Sans oui, c’est non !, on trouve des ressources d’information et de sensibilisation utiles pour tous.
C’est, pour l’essentiel, le message que je voulais vous adresser, et particulièrement aux personnes qui ont été victimes de harcèlement : l’Université de Montréal est là pour vous, elle a la capacité de répondre aux besoins et aux demandes de sa communauté. Les campus québécois ont été à l’avant-garde des questions relatives au consentement et au harcèlement ces dernières années. La campagne « Sans oui, c’est non ! », née ici même, sous l’impulsion de la FAECUM et du BIMH, en est un bel exemple.
Plus tôt cette semaine, un employé m’a écrit au sujet des évènements de ces jours-ci. Il plaidait pour l’établissement d’une « culture de la bienveillance » dans nos milieux de travail et d’études. Son message m’a touché. Parce qu’il exprimait l’importance d’agir collectivement. Et parce qu’il ramenait les choses à l’essentiel : notre empathie pour les victimes de harcèlement.
Merci de nous aider à faire de ce campus un environnement aussi sécuritaire, inclusif et respectueux qu’il est possible de l’être.
Le recteur,
Guy Breton