La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, nous a fait hier un double honneur. Celui, d’abord, de sa présence sur notre campus au jour 1 de la rentrée universitaire. Celui, aussi, d’avoir cité en exemple l’Université de Montréal alors qu’elle dévoilait aux médias sa stratégie pour prévenir et contrer les violences à caractère sexuel sur les campus du Québec.

L’une de nos récentes initiatives phare, la campagne de sensibilisation au consentement sexuel Sans oui c’est non, a été si bien reçue sur notre campus qu’elle a été adoptée l’année dernière par 16 autres universités et 29 cégeps.

On pourrait même dire que Sans oui c’est non est devenu le thème non officiel de la rentrée cette année à l’UdeM. Près de 400 étudiants, un nombre record, ont reçu une formation sur les manières d’intervenir s’ils sont témoins de gestes déplacés ou d’intoxication. Il s’agit de l’ensemble des organisateurs des différentes activités d’accueil – que certains appellent initiations – et de plus de la moitié des bénévoles. 

Nous avons également formé une trentaine d’étudiants, les « sentinelles », qui patrouilleront le campus lors des activités d’accueil et qui sauront reconnaître les situations problématiques et intervenir. Nous avons même lancé auprès de nos associations étudiantes un concours doté d’un prix de 1000$ pour l’activité d’accueil la plus inclusive et respectueuse de chacun.

Toutes ces initiatives sont menées en étroite collaboration avec nos étudiants, par le biais de la FAÉCUM, la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal. On sent une volonté évidente de leur part de faire évoluer la culture du consentement et du respect de l’autre partout au Québec.

Cette volonté, l’UdeM la partage, bien sûr, et c’est pourquoi nous nous réjouissons du soutien que nous offre la ministre David à faire de nos campus des endroits encore plus sécuritaires, inclusifs et respectueux pour l’ensemble des étudiantes et des étudiants.