Lundi, la tendance s’est maintenue… pour l’UdeM!
Environ le quart des 125 députés élus ont, en effet, été formés dans notre université ou dans nos écoles affiliées. Des hommes et des femmes de toutes les régions du Québec, dont l’engagement témoigne d’une présence forte de nos diplômés dans la vie publique québécoise.
Au nom de notre communauté universitaire, je les félicite de leur élection et les remercie de servir l’intérêt public. Ils portent dans la sphère politique un idéal qui est partagé par l’institution universitaire: améliorer notre monde, le faire avancer vers des jours meilleurs.
Je laisse à d’autres le soin de dire en quoi le scrutin de 2018 est historique. Je m’en voudrais cependant de ne pas relever le nombre de femmes élues, 51, ce qui correspond à 41 % de la députation, loin devant la marque de 27 % établie en 2014. L’Assemblée nationale entre donc dans ce qu’on désigne comme la zone paritaire, enfin.
J’ai toujours pensé que le savoir et l’information sont essentiels dans tout exercice démocratique et que les universitaires ont un rôle à jouer dans la compréhension de ce qui se joue au moment de porter au pouvoir un parti. Sans eux, impossible de nos jours de faire son devoir de citoyen de manière éclairée.
Voilà pourquoi je me suis réjoui de voir nos professeurs se prononcer sur certains grands enjeux de cette élection. Certes, plusieurs de ces enjeux n’ont pas vraiment été abordés durant la campagne qui vient de se terminer. Beaucoup, avec raison, l’ont déploré. Pour ma part, je me suis désolé que les universités n’aient pas été au cœur des enjeux qui ont alors été discutés.
Je demeure néanmoins convaincu que nos communautés universitaires peuvent faire émerger des solutions à de nombreux problèmes et contribuer à rendre le Québec meilleur. Vous pouvez compter sur moi pour poursuivre ce dialogue avec le nouveau gouvernement.