Passer au contenu

Université de Montréal

Communications

Le budget 2013-2014 : une bonne et une mauvaise nouvelle

Le budget de fonctionnement 2013-2014 de l’UdeM apporte une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : nous avons limité au strict minimum les effets des compressions sur les activités de notre communauté. Nous avons évité, par exemple, toute suppression d’emplois. La mauvaise : nous entrons dans une difficile période de stagnation.

Le :

Le budget de fonctionnement 2013-2014 de l’UdeM apporte une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : nous avons limité au strict minimum les effets des compressions sur les activités de notre communauté. Nous avons évité, par exemple, toute suppression d’emplois. La mauvaise : nous entrons dans une difficile période de stagnation.

La dernière année financière aura été pénible. Les coûts de la crise étudiante et les compressions gouvernementales annoncées en cours d’année nous ont forcés à refaire notre budget à quatre reprises! Nous, qui avions prévu rembourser une partie de notre dette, devons désormais l’alourdir de 18,2 M$...

Et maintenant, pour les six années qui viennent, nous n’avons plus aucune marge de manœuvre. Cela signifie que nous devrons mettre la plupart de nos projets stratégiques en veilleuse, sauf pour ceux qui seront financés par la campagne Campus Montréal. L’UdeM sera contrainte à faire du surplace. Et malheureusement, dans notre monde universitaire, qui n’avance pas recule.

Comprenons-nous bien, l’UdeM n’est pas en concurrence avec les grandes universités de recherche du reste du Canada et des États-Unis pour une question de recrutement étudiant, de statut ou de rang dans les classements internationaux. Notre université n’a jamais été une entreprise, et elle ne le sera jamais. Si nous demandons un financement comparable à ces universités, c’est pour assurer à nos étudiants une formation de qualité comparable. C’est pour offrir à nos chercheurs des moyens et des outils comparables.

Bref, nous ne sommes pas en concurrence avec les universités du monde. Nous sommes en concurrence avec notre propre mission. Tout ce que nous voulons, ce sont les  moyens de mieux remplir cette mission, pour aider le Québec à se développer.

À moins d’un revirement de situation aussi soudain que ce que nous avons vécu en 2012, je me prépare donc à gérer une période de stagnation pour la plus grande université du Québec. Et à tout faire en mon pouvoir pour que notre société s’attaque une fois pour toutes au problème du sous-financement de ses universités.