Chers membres de la communauté universitaire,
Le président du conseil du Trésor a déposé aujourd’hui les crédits budgétaires du Budget du Québec 2013-2014. Ces documents détaillent les fonds qui seront attribués aux différents ministères et organismes du gouvernement québécois.
Comme plusieurs d’entre vous le savent déjà, le gouvernement exige du réseau des universités d’importantes compressions dans leur budget de fonctionnement, et ce dès l’exercice en cours. Il est trop tôt pour évaluer précisément l’ampleur des coupes qui toucheront les revenus de notre établissement, en particulier pour l’année 2012-2013. Plusieurs chiffres circulent actuellement et nous ferons le point avec vous lorsque nous aurons obtenu le détail des réductions exigées.
Le budget 2012-2013 que nous avons adopté au printemps dernier a connu quatre versions différentes : la première contenait la hausse annoncée des droits de scolarité, la deuxième tenait compte du montant réduit de cette hausse, la troisième était faite en fonction de l’annulation de la hausse des droits de scolarité et, enfin, la quatrième devra être revue en tenant compte des mesures d’austérité annoncées aujourd’hui. Cette situation complique considérablement le travail de tous les membres de notre communauté, en plus de susciter l’incertitude sur le campus.
Le gouvernement a également annoncé aujourd’hui qu’il sabrait dans les crédits accordés aux conseils subventionnaires et au soutien à la recherche et à l’innovation. Dans ce cas, les coupes sont encore plus importantes, en pourcentage, et auront un impact considérable sur les activités de nos chercheurs. Pour l’UdeM, la nouvelle est d’autant plus mauvaise que nous dominons les concours des organismes subventionnaires du Québec depuis des années.
Le manque de ressources des universités québécoises est réel, comme je l’ai rappelé lors de ma déclaration annuelle en octobre dernier. Les compressions annoncées viendront fragiliser un réseau déjà aux prises avec un manque important de ressources, dans tous les secteurs d’activité.
Nous analysons présentement les documents des crédits budgétaires et dans les prochains jours, nous tenterons de trouver des solutions à court et à moyen terme pour absorber ce contrecoup.
Soyez assurés que nous ferons tout en notre pouvoir pour défendre les intérêts de notre université et pour préserver l’excellence qui est au fondement de notre idéal universitaire. Je mise sur l’appui de l’ensemble de notre communauté pour porter ce message.
Le recteur,
Guy Breton