Le 27 novembre 2012, je signais le premier billet de ce blogue. Malgré la popularité toujours croissante des études supérieures, la réalité universitaire reste méconnue dans l’ensemble de la société et c’est pour parler de cette réalité que j’ai ouvert cette tribune. Il me semblait que le sujet pouvait intéresser le public dans la foulée des évènements du printemps 2012 et dans l’attente du fameux Sommet sur l’enseignement supérieur.
Je n’avais pas tort. L’expérience se poursuit depuis maintenant sept ans, des lectrices et lecteurs fidèles y prennent part et un livre vient tout juste de paraître aux Presses de l’Université de Montréal (PUM).
Les carnets du recteur rassemblent une sélection des billets de ce blogue, quelques-unes de mes lettres d’opinion qui ont été publiées dans les journaux et des textes inédits. Une cinquantaine de courts textes ont ainsi été regroupés en 11 thèmes distincts. L’animateur Patrick Masbourian, à qui j’ai accordé une entrevue au sujet des Carnets cette semaine, s’étonnait de cette diversité des sujets dans un recueil à propos des universités. La réalité universitaire est ainsi faite : comment en parler sans aborder d’incontournables questions comme l’équité intergénérationnelle, le statut des femmes, la valeur des diplômes dans le marché du travail, la société de demain ou la place de la science dans une ère postfactuelle?
J’aurai l’occasion de traiter de ces sujets, notamment, mercredi prochain au Salon du livre de Montréal avec un autre recteur et auteur : Robert Lacroix, qui a dirigé l’Université de Montréal de 1998 à 2005 et qui a publié cet automne aux PUM Grandeurs et misères de l’université québécoise. Je vous invite ensuite à discuter de vive voix avec moi, puisque je prendrai part à une séance de signature.
D’ailleurs, chers lectrices et lecteurs de ce blogue, je profite de ce billet pour vous remercier du fond du cœur. Votre intérêt et votre fidélité au fil de ces sept années ont constitué un argument de poids dans la publication du livre. Vos commentaires, toujours pertinents, ont nourri ma réflexion.
Votre présence m’a confirmé l’importance de maintenir une communication fluide, transparente et régulière avec le public. Si ceci est vrai pour toute dirigeante ou tout dirigeant de grande organisation en 2019, ce le sera encore plus pour la personne qui occupera les fonctions que j’occupe et qui devra défendre des valeurs primordiales comme la primauté des faits et du savoir, la liberté de recherche et d’enseignement et l’acceptation de la différence.
Au plaisir de vous rencontrer au Salon du livre!