Aujourd’hui, j’ai signé la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’intelligence artificielle.
Parce que l’intelligence artificielle va transformer nos vies. Et nous devons tous faire en sorte que cette technologie naissante ne se développe jamais au détriment du bien-être humain, du bien commun, de l’environnement, de la démocratie, de l’équité et de la diversité.
C’est pourquoi 18 chercheurs de différentes universités – dont le professeur de l’UdeM Yoshua Bengio, l’un des pères de l’intelligence artificielle, et des experts des domaines de la philosophie, du droit, du design, de la bioéthique, du génie et des sciences des données – ont lancé ce matin cette importante déclaration.
Ce texte, qui est le fruit de plus d’un an de travail et de nombreuses consultations citoyennes, expose des principes qui, souhaitons-le, guideront à la fois les décideurs politiques et les dirigeants de l’industrie. Et qui inspireront les organisations susceptibles de se pencher sur les enjeux éthiques de l’intelligence artificielle, comme l’UNESCO.
J’ai signé cette Déclaration parce que je crois, comme le disait ce matin Jim Dratwa, responsable de l’éthique en sciences et en nouvelles technologies à la Commission européenne, qu’il n’appartient pas à un petit nombre de dirigeants politiques et d’entreprises d’apporter la réponse à la question « Dans quel monde voulons-nous vivre ensemble ? » La réponse doit venir de l’intelligence collective des citoyens.
Et je l’ai signé parce que je suis très fier de ce projet, qui a été lancé à l’Université de Montréal et qui contribuera à faire connaître partout dans le monde le modèle montréalais de développement de l’intelligence artificielle, qui se veut éthique, inclusif et responsable.
Je vous invite toutes et tous à signer la Déclaration et à en parler autour de vous. Plus nous serons nombreux à appuyer ces principes, plus nous les rendrons incontournables.