La période d’admission à l’université pour les étudiants des cégeps se termine aujourd’hui pour la majorité des programmes. Chaque année, des dizaines de milliers de diplômés du collégial, de Rouyn-Noranda à Gaspé, font le choix de poursuivre leurs études supérieures à l’UdeM. Tous les accents du Québec résonnent sur le flanc nord du mont Royal.
Je me réjouis de voir que la qualité des candidatures que nous recevons est en hausse. La cote de rendement moyenne des finissants des cégeps admis chez nous – la cote R – se situait l’année dernière à 28,6, soit 4,1 % de plus que la moyenne québécoise.
Ces jeunes que nous accueillons par milliers me fournissent des raisons d’être optimiste. Les « Y » sont ouverts sur le monde – les stages de coopération internationale, le bilinguisme et le trilinguisme font partie de leur réalité. Et c’en est devenu un cliché : ils ont été façonnés par les nouvelles technologies. Le dernier numéro de L’actualité, qui fait sa couverture avec la génération Moi, les présente comme des gens dégourdis et créatifs, qui revendiquent leur place dans la société. «Ils ne veulent plus se faire dire quoi faire, ils veulent comprendre pourquoi ils le font. »
Notre défi, comme parents, comme professeurs et comme université, est justement de les accompagner et de les former, de les encourager à persévérer jusqu’au diplôme universitaire. Pour y parvenir, nous mettons à leur disposition, tout au long de leurs études, une foule de services : des bibliothèques au centre sportif en passant par l’animation culturelle, les services de santé et l’aide linguistique. Ces aspects moins connus de la vie des campus d’aujourd’hui visent à enrichir le parcours de nos étudiants et à favoriser leur réussite.
Chaque étudiant entre à l’université avec un rêve en tête. Nous sommes là pour les aider à les réaliser.