Chaque automne, la tradition veut que le recteur de l’UdeM s’adresse aux membres de l’Assemblée universitaire, l’équivalent du Sénat pour notre communauté. C’est l’occasion de faire le point sur les grands dossiers de l’heure et sur les orientations de la prochaine année. Entre nous, nous appelons cet exercice, avec une once d’ironie, le discours sur l’état de la nation.

Hier, donc, je m’adressais à la nation. Et bonne nouvelle : la nation UdeM se porte bien. Elle a des projets qui avancent rondement, comme le complexe des sciences à Outremont, elle accueille plus d’étudiants, et de meilleurs étudiants, et elle s’apprête à solliciter ses professeurs, ses employés et ses diplômés dans le cadre de la plus importante campagne de philanthropie universitaire francophone.

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas des obstacles qui s’élèvent entre nous et nos aspirations. Notamment, un climat politique et budgétaire très volatil qui complique parfois notre travail.

Ma déclaration s’adresse aux membres de notre communauté, mais l’université est un projet collectif. C’est pourquoi je vous invite à la regarder en différé. N’hésitez surtout pas à m’écrire pour poursuivre la discussion.