On me demande parfois quel est le plus grand risque pour l’Université de Montréal. Ma réponse a toujours été la même : une atteinte à notre réputation. Plus la réputation est bonne, plus le risque est grand. Et la réputation de l’UdeM est excellente.

Au moment où le premier constructeur automobile mondial est pris dans une tourmente infernale pour avoir triché et doit composer avec les conséquences d’un geste insensé, je suis plus convaincu que jamais que notre réputation est un trésor que nous devons préserver. Cet épisode nous fait prendre la pleine mesure de ce que représente pour une organisation la perte de crédibilité et de confiance.

La réputation d’une université se construit en bonne partie sur la valeur des diplômes qu’elle délivre. Des diplômes qui témoignent d’une formation fiable, acquise sans passe-droits ni raccourcis. Ce «passeport savoir», comme je me plais à l’appeler, est ce que nous offrons de plus important à nos finissants. C’est l’outil qui leur permettra de changer leur destin. Il ne doit jamais y avoir de doute sur sa valeur. Jamais!

Voilà pourquoi je profite de l’occasion pour remercier très sincèrement professeurs, chargés de cours, chercheurs et membres de notre personnel de soutien pour leur travail rigoureux. Grâce à eux, je ne doute jamais de la valeur des quelque 12 000 diplômes que je signe chaque année avec fierté. Et je sais que nos nouveaux diplômés, eux non plus, ne doutent pas.