Qu’est-ce qui fait la notoriété d’une université? Beaucoup de choses et parmi elles, assurément, l’excellence des chercheurs et chercheuses qui forment sa communauté.
La semaine dernière le professeur Yoshua Bengio a été nommé Scientifique de l’année par Radio-Canada.
Notre étoile mondiale de l’intelligence artificielle mérite pleinement ce titre. Ses travaux de recherche font non seulement de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (MILA) le laboratoire universitaire d’intelligence artificielle le plus en vue dans le monde, ils font aussi de Montréal une ville incontournable dans le domaine, tant pour les chercheurs et les étudiants que les entreprises.
Au tournant de l’année, c’est notre vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l'innovation et chercheuse au Centre de recherche du CHUM, Marie-Josée Hébert, qui a brillé de tous ses feux. Sa collègue, la diplômée Mélanie Dieudé, et elle ont été désignées par La Presse personnalités de l’année dans la catégorie Sciences pour leurs travaux sur les rejets des greffes d’organes.
La liste continue. En 2017, nos chercheurs et chercheuses ont décroché cinq des huit prix de l’Association francophone pour le savoir et quatre des six Prix du Québec scientifiques – deux records!
Le prix Relève scientifique du Québec, nouvellement créé par le gouvernement l’année dernière, a été décerné à une jeune chercheuse de notre Département de psychologie, Miriam Beauchamp.
La communauté de l’Université de Montréal a de quoi être fière. Surtout qu’on sent, dans l’ensemble de ces réalisations, une façon toute montréalaise d’approcher les avancées scientifiques.
Cette touche montréalaise n’est pas pour surprendre venant de l’Université de… Montréal. Il existe à l’UdeM une longue tradition de collaboration des secteurs public, privé et communautaire et plusieurs de nos chercheurs sont motivés par le souci que la collectivité puisse tirer bénéfice de leurs travaux. Comme le dit si bien le professeur Bengio, il est important qu’« on ne soit pas seulement des leaders scientifiques, mais qu’on soit des leaders responsables. »